Après l’environnement et la réduction des monuments naturels nationaux, Donald Trump s’est attaqué à un dossier important : l’espace. Le président américain a donné à la NASA une toute nouvelle directive : retourner sur la Lune. L’objectif de cette mission : développer l’exploration spatiale.

POURQUOI TRUMP VISE-T-IL LA LUNE ?

Poser le pied sur la Lune et explorer sa surface est un objectif accompli par la NASA depuis 1969. Cependant, Donald Trump désire aller plus loin et donner un nouveau rôle au satellite de la Terre. Le président américain a signé hier une nouvelle directive politique destinée à la NASA. L’agence américaine doit désormais concentrer ses efforts sur l’exploration humaine en vue de retourner prochainement sur la Lune.

Cette signature coïncide avec un événement lié à la conquête de la Lune : le 45ème anniversaire de l’alunissage de la mission Apollo 17 survenu le 11 décembre 1972. Avec cette nouvelle directive donnée à la NASADonald Trump souhaite une seule chose : concentrer les efforts sur l’exploration spatiale. « Cette fois-ci, nous allons non seulement planter notre drapeau et laisser notre empreinte. Nous établirons les bases d’une éventuelle mission sur Mars et, peut-être, un jour, vers de nombreux mondes au-delà ».

UN CHANGEMENT DE PRIORITÉ POUR LA NASA

Ce changement de directive bouleverse les plans de la NASA. Sous l’administration Obama, l’agence devait concentrer ses recherches sur Mars et sur une mission habitée destinée à rejoindre la planète rouge. Avec la décision prise par Donald Trump, cet objectif est mis de côté et bouleverse tout le calendrier de l’agence gouvernementale.

Mars reste toutefois dans la ligne de mire de la NASA, mais Donald Trump veut avant tout installer une base américaine sur la Lune. Selon son vice-président Mike Pence, cette base « améliorera notre sécurité nationale et notre capacité à assurer la défense commune du peuple des États-Unis d’Amérique ».

 

UNE DIRECTIVE ENCORE TRÈS OBSCURE ?

Si Donald Trump a choisi de signer cette directive, c’est sur recommandation du Conseil spatial national. Ce conseil présent dans les années 90 était tombé dans l’oubli jusqu’à ce qu’il soit rétabli en juin 2017. À sa tête se trouve d’ailleurs… Mike Pence. Pour l’instant, les détails concernant ce changement de voie de la NASA ne sont pas connus mais selon Mike Pence, la directive permettra entre autres de créer des partenariats entre la NASA et des entreprises internationales et commerciales. Affaire à suivre.

Trump veut relancer le programme lunaire ! Bien entendu non pas pour une ambition spatiale mais simplement pour le business de l’hélium 3. L’hélium 3 est un gaz léger, non radioactif. Il s’agit d’un isotope particulier d’hélium avec deux protons et un neutron qui est apparu aux premiers instants de l’univers. Il a une caractéristique assez extraordinaire, celle de contenir une quantité d’énergie considérable consommée d’ailleurs dans les étoiles. Selon des chercheurs cités par le site Inhabitat, 25 tonnes d’hélium 3 suffiraient pour fournir toute l’énergie consommée pendant un an par les Etats-Unis. Le problème, c’est qu’il n’y a quasiment pas d’hélium-3 sur Terre… et qu’il y en a beaucoup, au moins 100.000 tonnes, sur la Lune. Il est déposé par les vents solaires à la surface de notre satellite. Vivement que l’écologie devienne un business pour Trump, on réduira peut-être l’impact du changement climatique sur la Terre !

Sources

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