D’après les dernières théories, une corrélation existe entre les réchauffements climatiques majeurs, dévastateurs pour la vie et les civilisations qui ont construit les pyramides de part le monde. Les civilisations anciennes nous auraient légué ces formidables monuments pour nous mettre en garde d’un prochain cataclysme et nous indiquer quand aura lieu le pire.
La corrélation d’Orion est une théorie proposée par certains égyptologues ou archéo-astronomes amateurs (comme Robert Bauval) liés à la pyramidologie, selon laquelle il existerait une corrélation entre la position des pyramides de Chine, du Mexique, de l’Egypte et la position des trois étoiles centrales de la constellation d’Orion.
Etudes des pyramides d’Egypte
- La position et la taille des pyramides (censée être proportionnelle à la taille des étoiles) sont trop approximatives ;
- Il faudrait remonter aux environs des années – 10500 pour que la corrélation soit vraiment correcte, date correspondant au moment où Orion est au plus bas vis-à-vis du cycle précessionnel ;
- La taille et la position du centre des pyramides ont évolué au cours de leurs élaborations : la configuration actuelle ne représente donc pas celle voulue initialement par les architectes.
La théorie de Robert Bauval
En remontant encore dans le temps, il retrouve la position exacte qu’ont les pyramides avec le Nil, et les étoiles du Baudrier d’Orion avec la Voie Lactée, 10 500 ans av. J.-C. Cette date correspond au moment où Orion était au plus bas dans son cycle précessionnel.
Robert Bauval cherche par ailleurs à montrer que deux autres pyramides pourraient correspondre à deux étoiles d’Orion, mais la précision de la corrélation est nettement moins importante que pour le Baudrier d’Orion.
La théorie de Georges Vermard
Pour le journaliste Georges Vermard, le croisement des quatre étoiles du quadrilatère (les quatre étoiles autour du Baudrier d’Orion : α Orionis, γ Orionis, β Orionis et κ Orionis) forme un angle de 51°51′, celui de la pyramide de Khéops. Les distances des sept étoiles d’Orion cumulées réalisent 5 236 années-lumière. Or 52,36 cm correspond à la coudée égyptienne et à environ {\displaystyle \pi /6} mètres. L’angle de la pyramide de 51°51’14’’ étant lui aussi lié au nombre Pi (hauteur/base = 4/Pi), l’auteur conclut que {\displaystyle \pi } est inscrit dans la position des étoiles. Il avance bien d’autres coïncidences pour étayer cette correspondance entre la géométrie de la constellation et celle de la Grande Pyramide.
Sa théorie présente la pyramide comme un véritable « ordinateur minéral ». En superposant le dessin de la grande pyramide à celui de la constellation d’Orion (et Sirius), il élabore un schéma de base, qui, mis à l’échelle de la pyramide, permettrait de décoder de nombreuses données universelles : distances Terre-soleil ; diamètres du soleil, de la Terre, de la Lune, etc. Il va ainsi plus loin que ce que Robert Bauval et d’autres (Virginia Trimble, par exemple) ont déjà avancé sur le lien Orion–Gizeh. Les coïncidences géométriques et numériques y seraient très nombreuses. C’est la raison pour laquelle l’auteur affirme que la pyramide a été construite en fonction d’Orion (associée à Osiris) et de Sirius (dédiée à Isis).
Ces concordances permettraient, selon lui, de comprendre aussi l’emplacement précis des chambres et des couloirs.
La constellation du Cygne
Andrew Collins et Rodney Hale ont exploré une version alternative qui met en corrélation le complexe de Giza avec des étoiles dans la constellation du Cygne. Ils estiment que la disposition des pyramides pourrait correspondre à trois étoiles brillantes de cette constellation et, qui plus est, quand ces étoiles descendent à l’ouest, elles peuvent être observées successivement juste sur le sommet des pyramides assignées.
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