Gravées dans le sol du désert péruvien, les lignes de Nazca, bien que découvertes il y a près de 100 ans, continuent d’intriguer les archéologues. Dernièrement, ils ont toutefois mis au jour 143 nouveaux de ces géoglyphes qui pourraient les aider à mieux comprendre leur signification.
Des créatures vivantes, des objets ou de simples figures géométriques… Quelque part sur la plaine côtière aride du sud du Pérou, de surprenantes lignes sont tracées au sol. Pour certaines, il y a plus de 2.500 ans. Des lignes qui forment des figures pour la plupart tellement grandes qu’il faut prendre de l’altitude pour les discerner. Depuis 1994, elles sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Et on les connait désormais sous le nom de lignes ou géoglyphes de Nazca.
Le saviez-vous ?
Les fameuses lignes de Nazca que l’on trouve dans le désert péruvien sont l’œuvre de la tribu amérindienne éponyme. Mais pas que… Et même si plusieurs hypothèses ont été avancées depuis leurs premières observations en 1927, les chercheurs en ignorent encore la signification. Malgré leur aspect spectaculaire, elles ne semblent pas avoir été difficiles à tracer. Simplement en déplaçant des pierres au sol. Les chercheurs estiment ainsi qu’elles ont pu être toutes tracées en moins d’une décennie.
Après quelque 15 années à étudier ses lignes, des archéologues de l’université de Yamagata (Japon) annoncent aujourd’hui avoir mis au jour dans la région pas moins de 143 nouveaux géoglyphes. Ils représentent des animaux, des personnes et d’autres êtres vivants ou objets. La plupart ont été découverts grâce à des analyses de données 3D haute résolution et à des études de terrain. Mais aussi à l’aide d’un modèle d’intelligence artificielle (IA) développé par des chercheurs d’IBM.
Lever le voile du mystère des lignes de Nazca

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