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« Les calottes glaciaires du Canada ont déjà complètement fondu »

En 2017, des chercheurs leur donnaient encore cinq années. C’est finalement dès cet été 2020 que deux calottes glaciaires du nord du Canada ont entièrement fondu. Et les chercheurs craignent désormais qu’un destin identique attende d’autres calottes de la région.

« La première fois que j’ai visité ces deux calottes glaciaires – en 1982 -, elles semblaient éternelles », raconte Mark Serreze, chercheur à l’université du Colorado à Boulder (États-Unis), dans un communiqué du National Snow and Ice Data Center (NSIDC). « Je n’en reviens pas de les avoir vues disparaître en moins de 40 ans. » Les calottes dont il parle, ce sont celles de la baie Saint-Patrick – probablement formées lors du dernier petit âge glaciaire -, sur le plateau Hazen dans le nord-est de l’île d’Ellesmere, au Nunavut (Canada). Des images satellites de la NASA montrent en effet aujourd’hui qu’elles ont disparu.

Cette image de l’Advanced spaceborne thermal emission and reflection radiomete (Aster) de la Nasa prise le 14 juillet 2020 montre la disparition des deux calottes de la baie Saint-Patrick (Canada). © Bruce Raup, National Snow and Ice Data CenterEn 2017, des chercheurs du NSIDC avaient observé une déperdition rapide de ces calottes glaciaires. Et prédit qu’elles fondraient complètement dans les cinq ans. Une prédiction malheureusement confirmée aujourd’hui par le radiomètre Aster de la Nasa. Puisque ces calottes de la baie Saint-Patrick n’apparaissent plus sur les images prises par le satellite le 14 juillet dernier.

Combien de temps avant d’autres disparitions ?

Sur le plateau Hazen, deux autres calottes glaciaires, celles de Murray et de Simmons, se portent mieux. Parce qu’elles se situent à une altitude plus élevée. Mais, les chercheurs pensent que leur disparition est également imminente.

« Nous savons depuis longtemps qu’au fur et à mesure que le réchauffement climatique s’installe, les effets seront particulièrement prononcés dans l’Arctique. Mais la disparition de ces deux calottes glaciaires que je connaissais rend ce réchauffement climatique très personnel. Il n’en reste désormais plus que quelques photos… et beaucoup de souvenirs », confie Mark Serreze.

Sources

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