La NASA est passée d’une probabilité d’une chance sur 1200 il y a un mois à une chance sur 560 il y a une semaine. Désormais le risque, toujours faible, s’élève à une chance sur 360.

Son petit nom de code est « 2023 DW », il s’agit d’un astéroïde géocroiseur de la famille des Aton. Il fait environ 50 m de diamètre, la moitié d’un terrain de foot. Il a été découvert le 26 février dernier par l’Esa, l’Agence spatiale européenne.

Le gros caillou est menaçant pour la Terre. Selon les calculs savants, il devrait s’approcher très sensiblement de la planète en février 2046. Le 14 février, précisément, jour de la Saint-Valentin, selon les spécialistes de la NASA.

À peine au-dessus de 1 sur l’échelle de Turin

Dans un premier décompte, la probabilité que l’astéroïde percute la Terre était de 1 sur 1200. C’était le 1er mars. Il y a une semaine, la probabilité est passée de 1 sur 560. Et donc de 1 sur 360 aujourd’hui. 

Les homologues européens restent bien plus pondérés. Ils ont convoqué l’échelle de Turin qui permet de quantifier le risque de collision et le potentiel destructeur de la collision. Une échelle qui compte 10 niveaux et dans le cas de « 2023 DW » le risque est légèrement supérieur à 1 : soit un risque de collision « très improbable », selon la nomenclature. 

Sous surveillance

D’ailleurs , l’Esa a écrit sur son compte Twiiter : « Pas d’inquiétude, il est commun pour les astéroïdes d’apparaître, dans un premier temps, plus dangereux qu’ils ne le sont vraiment ». À CNN, l’ingénieur Davide Farnocchia avait rassuré : »Cet objet n’est pas particulièrement inquiétant ». 

Pas d’inquiétude donc mais mieux vaut être prudent. Sur son compte TRwitter, la Nasa indique : « Les analystes d’orbite continueront à surveiller l’astéroïde 2023 DW et à mettre à jour les prévisions au fur et à mesure de l’arrivée des données ».

Sources

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