L’émergence des chatbots conversationnels de haut niveau est en train de bouleverser le secteur de la tech au point que l’on ne parvient même plus à prévoir sur 1 ou 2 ans où en sera cette technologie logicielle. Quelques mois seulement séparent GPT-3 de GPT-4 et si l’on en croit le développeur Siqi Chen, GPT 5 pourrait être disponible avant la fin de l’année.

ChatGPT, qui s’appuie sur le modèle de langage LLM/GPT, est déjà devenu une IA multimodale avec GPT-4, mais GPT-5 pourrait bien transformer le chatbot en une AGI (intelligence artificielle générale) digne des films de S.F, la toute première AGI en fait de l’histoire de la technologie.

Mais qu’est-ce que une AGI (ou IAG dans la bonne langue de Molière) ? C’est une IA globalement dotée des mêmes possibilités cognitives que l’être humain, ou plutôt capable de répondre correctement à toutes les tests cognitifs qu’on pourrait lui soumettre, ce qui ne signifierait pas pour autant que l’IA serait réellement capable de « comprendre » les questions posées (le « distingo » est important). Cette IA passerait aussi aisément le fameux test de Turing, mais là encore puisqu’il s’agit d’un chatbot, sans réellement comprendre les conditions et les enjeux du test lui-même. Mais après tout, faut-il vraiment « comprendre » pour agir de façon intelligente voire super-adaptative ? Je ramasse les copies dans 4 heures …

Sources

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