Six ans après, Nintendo lance la suite de The Legend of Zelda: Breath of the Wild, l’un des meilleurs jeux de ces dernières années. Intitulée The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, elle sortira le 12 mai 2023. On fait le point sur cette exclusivité Switch qui devrait mettre beaucoup de monde d’accord.

Il serait malhonnête d’affirmer qu’on a tout vu de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, même au bout de plusieurs dizaines d’heures de jeu. Se lancer dans celui qui a longtemps été connu comme « la suite de The Legend of Zelda: Breath of the Wild » revient à s’attaquer à l’Everest. C’est une aventure massive qui demande un investissement total, au point de perdre le sens de la réalité et de ne jamais voir le temps passer (35h de jeu = 10h en ressenti). Les heures défilent à mesure qu’on se livre corps et âme à la nouvelle épopée de Link. Bien entendu, elle vous le rendra au centuple.

C’est peu dire que The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom représentait un risque certain pour Nintendo. Alors que l’entreprise est historiquement peu habituée aux suites directes, elle s’est lancée dans un pari assez invraisemblable. Celui de proposer un successeur à un jeu considéré, par beaucoup, comme le titre de la dernière décennie. Nintendo aurait pu passer à autre chose et partir sur une toute autre orientation — les fans ne lui en auraient probablement pas voulu. Mais nous voilà repartis pour des balades à Hyrule, au sein d’environnements qu’on pensait connaître et avec des habitudes qu’on croyait revenir. Là se trouve la force de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, qui magnifie une formule qui avait transgressé un genre entier et bouleversé une saga six ans plus tôt. Dès lors, l’idée n’est plus de réinventer, mais de peaufiner. Et la réussite est absolue.

Il serait malhonnête d’affirmer qu’on a tout vu de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, même au bout de plusieurs dizaines d’heures de jeu. Se lancer dans celui qui a longtemps été connu comme « la suite de The Legend of Zelda: Breath of the Wild » revient à s’attaquer à l’Everest. C’est une aventure massive qui demande un investissement total, au point de perdre le sens de la réalité et de ne jamais voir le temps passer (35h de jeu = 10h en ressenti). Les heures défilent à mesure qu’on se livre corps et âme à la nouvelle épopée de Link. Bien entendu, elle vous le rendra au centuple.

C’est peu dire que The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom représentait un risque certain pour Nintendo. Alors que l’entreprise est historiquement peu habituée aux suites directes, elle s’est lancée dans un pari assez invraisemblable. Celui de proposer un successeur à un jeu considéré, par beaucoup, comme le titre de la dernière décennie. Nintendo aurait pu passer à autre chose et partir sur une toute autre orientation — les fans ne lui en auraient probablement pas voulu. Mais nous voilà repartis pour des balades à Hyrule, au sein d’environnements qu’on pensait connaître et avec des habitudes qu’on croyait revenir. Là se trouve la force de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, qui magnifie une formule qui avait transgressé un genre entier et bouleversé une saga six ans plus tôt. Dès lors, l’idée n’est plus de réinventer, mais de peaufiner. Et la réussite est absolue.

Par conséquent, The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom ne mise pas sur des leviers si différents de ceux de The Legend of Zelda: Breath of the Wild. On retrouve le même plaisir à se perdre pendant des heures et des heures, à enchaîner les Sanctuaires comme une drogue dure. On adore toujours autant rejoindre un point intriguant, par simple curiosité. On apprécie volontiers cette ode permanente à la débrouille, qui récompense sans cesse l’imagination, l’intelligence et l’observation. Il faut parfois être malin pour s’en sortir à Hyrule, et c’est terriblement gratifiant de parvenir à son but sans forcément devoir respecter des codes préétablis. Il n’y a pas qu’un seul cheminement possible dans The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, et votre voisin verra peut-être des trucs dont vous ne soupçonnerez jamais l’existence.

Nul doute que les nouveaux pouvoirs, qui facilitent grandement l’exploration si on se donne un minimum la peine de les exploiter (et de penser à les utiliser), constitueront une mine d’or pour les plus passionnés et les plus motivés. Il faut s’attendre à voir des milliers de séquences cocasses et/ou impressionnantes être partagées dans les semaines, mois et années à venir, via les réseaux sociaux. Le potentiel est infini et, pour les créateurs de contenu, c’est du pain béni.

Par conséquent, The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom ne mise pas sur des leviers si différents de ceux de The Legend of Zelda: Breath of the Wild. On retrouve le même plaisir à se perdre pendant des heures et des heures, à enchaîner les Sanctuaires comme une drogue dure. On adore toujours autant rejoindre un point intriguant, par simple curiosité. On apprécie volontiers cette ode permanente à la débrouille, qui récompense sans cesse l’imagination, l’intelligence et l’observation. Il faut parfois être malin pour s’en sortir à Hyrule, et c’est terriblement gratifiant de parvenir à son but sans forcément devoir respecter des codes préétablis. Il n’y a pas qu’un seul cheminement possible dans The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, et votre voisin verra peut-être des trucs dont vous ne soupçonnerez jamais l’existence.

Nul doute que les nouveaux pouvoirs, qui facilitent grandement l’exploration si on se donne un minimum la peine de les exploiter (et de penser à les utiliser), constitueront une mine d’or pour les plus passionnés et les plus motivés. Il faut s’attendre à voir des milliers de séquences cocasses et/ou impressionnantes être partagées dans les semaines, mois et années à venir, via les réseaux sociaux. Le potentiel est infini et, pour les créateurs de contenu, c’est du pain béni.

Nintendo s’est quand même attaché à accompagner Link avec une narration plus affirmée. En résulte une palanquée de cinématiques qui donnent le sentiment de vivre une histoire au milieu d’un bac-à-sable (il serait temps que le héros parle, par contre). Il y avait des craintes à ce sujet, mais le récit de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom parvient habilement à éviter la noyade dans ce monde ouvert éparpillé. Il reste encore quelques incohérences, liées à l’opposition entre une voie invisible à suivre et tout ce qu’il est possible de faire.

Quand il y a mille chemins devant soi, c’est plus difficile de faire respecter un fil conducteur. Au moins The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom fait mieux que The Legend of Zelda: Breath of the Wild, avec une mise au premier plan du trio Zelda/Link/Ganondorf et des thématiques moins cryptiques.

On terminera par le point qui fâche. On aimerait tellement pouvoir écrire que The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom est un bijou graphique dont les yeux se délectent à chaque instant. Hélas, la Nintendo Switch était dépassée en 2017 et l’écart n’a fait que s’accentuer depuis. En 2023, il est difficile pour la console d’accomplir des miracles, même si les développeurs parviennent à exploiter la moindre once de puissance. Il y a quand même deux cache-misère qui permettent d’adoucir le constat accablant. Le moteur physique est inouï au point de devenir un élément de gameplay (la gestion des fluides, des matériaux, des éléments, du poids, des particules). Par ailleurs, la direction artistique est vraiment sublime. The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom est ce qui se fait de mieux sur Nintendo Switch avec des espaces aussi grands. Mais cette force constitue en réalité une faiblesse pour la console. Un paradoxe.

Sources

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